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Friday, May 09, 2008

Globalization

B. Delong quotes a post from James Poulos that strikes me as common sense:

Globalization, in its natural, uncontrolled diversity, will be and should be an irregular process in which countries pragmatically adopt and appropriate a la carte things from elsewhere that work for them...


This view contradicts the average "proponents" of globalization as an economically inevitable, scientifically incontrovertible and longitudinally beneficial process(1). If one sees and empowers globalization as a dynamic and more or less democratic process, then I think Poulos has hit the nail on the head. Unfortunately, the Fareed Zakarias (and the majority of pro-globalization forces) tend to speak in the most utopian and abstract ways about globalization and it is from this that they promote a program, not a process. The key words here are "adoption" (democratic) and "à la carte" (signaling mutual benefit and optimization of comparative advantage).

Unfortunately, it is much easier to find globalization's dreamers in our public discourse than it is those who have serious critiques and who can speak to its upsides and downsides, for there are both.

(1) JMK: In the long run, we're all dead.

Saturday, April 26, 2008

France: Loosing its foothold

Of course, France lost its official "foothold" on african colonies in the 50's and early 60's, but globalization is now rendering the remaining linkages more tenuous according to Le Monde:

Comme deux vieilles connaissances fatiguées l'une de l'autre, l'Afrique et la France ne se comprennent plus. Non seulement Paris perd pied sur le continent noir, mais son image se dégrade. Objet de débat depuis quelques années, cette réalité est désormais officiellement reconnue et préoccupe le sommet de l'Etat. Multiforme, le constat est dressé dans un ensemble de télégrammes rédigés à la demande du Quai d'Orsay à l'automne 2007 par 42 ambassadeurs en poste en Afrique, et dont Le Monde a pris connaissance. Pareil état des lieux tend à plaider en faveur de la "rupture" dans la politique de la France en Afrique promise par Nicolas Sarkozy. "Rupture" que des proches du président français semblent remettre en cause.

L'image de la France "oscille entre attirance et répulsion dans nos anciennes colonies, au gré du soutien politique ou des interventions, militaires notamment, dont ont fait l'objet ces pays", constate un télégramme de synthèse. "La France n'est plus la référence unique ni même primordiale en Afrique. Les Français ont du mal à l'admettre", ajoute un diplomate qui a participé à ce travail. A l'entendre, tout se passe comme si le temps s'était arrêté : les Africains "jugent la France à l'aune des travers du passé alors que Elf, c'est fini".

De leur côté, les Français ignorent que les Africains entrent dans la mondialisation "plus vite qu'on ne le croit" et sont désormais courtisés par tous les pays émergents (Chine, Inde, Brésil) et par les Etats-Unis. "Loin de la pensée misérabiliste, (...) les progrès accomplis par l'Afrique sont importants et largement sous-estimés par l'opinion et les observateurs", estime le document, élaboré pour tenter de remédier à l'effet désastreux produit par le discours de Nicolas Sarkozy à Dakar en juillet 2007.

Of course, obtaining true financial, intellectual and cultural independence (to the extent that such a thing is possible anywhere on the planet) is a right that all countries should have, so I am not arguing for maintaining post-colonial colonialism. Interesting to note, though, the extent to which Sarkozy undermines everything he touches...