Le Monde is reporting today on the return of "police de quartier" in Saint-Denis, a banlieue (suburb) just on the edge of Paris. They write:
Quarante-huit policiers formant les trois premières unités territoriales de quartier (UTEQ) ont pris leur poste dans trois communes de Seine-Saint-Denis, lundi 14 avril. Les fonctionnaires, déployés en unités de quinze à dix-huit agents, seront chargés de couvrir les quartiers du Chêne-Pointu, du Bois du Temple et des Bosquets à Clichy-Montfermeil, le Franc-Moisin-Bel Air à Saint-Denis, et la cité des 4 000 à La Courneuve.
A terme, une soixantaine de policiers volontaires, possédant au minimum deux ans d'ancienneté, seront rattachés à ces trois UTEQ. En annonçant leur création, le 14 janvier, la ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie avait ainsi défini leur mission : dissuasion, renseignement, contrôles d'identité et interpellations des auteurs d'infraction. Le premier ministre François Fillon a quant à lui prévenu que la police de quartier n'avait "rien à voir avec la conception du policier copain, animateur, assistante sociale".
UNE "DIFFÉRENCE DE PHILOSOPHIE"Pour Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, la "différence de philosophie" avec la police de proximité, créée par la gauche et supprimée par M. Sarkozy alors qu'il était ministre de l'intérieur, tient au fait que la mission de ces nouveaux policiers sera "plus axée sur le côté répressif". La "philosophie" des UTEQ reste toutefois, comme c'était le cas pour la police de proximité, d'établir "un lien de confiance" avec la population.
Les policiers ont suivi deux semaines de formation spécifique et appris les "techniques de communication dans la relation police-population", "la gestion des publics difficiles", "la connaissance du territoire, de la population, des problématiques et des populations étrangères", indique un document officiel.
Le deuxième département à tenter l'expérience des UTEQ, après la Seine–Saint-Denis, devrait être la Haute-Garonne.
Why is this a good thing? Reducing the number of police units in the troubled suburbs only creates more problems. The officers don't know the area as well and don't develop long-term relationships with the inhabitants. This causes them to swoop in, make arrests and leave. This lack of local knowledge and understanding works to the detriment of the inhabitants and the police since it undermines natural affinities and mutual respect.
Now, I'm the first one to admit that I have an inherent distrust of authoritarian measures, in particular when they come from the police. But here's an occasion where study after study has shown that policing is most effective not because of armor, weapons and surveillance, but because of community relations and communication. Given this, I hope that they put the right people on the job and that this "experiment" is given a chance to succeed. Of course, without similar investments in jobs, schools and public spaces, the police and the "troubled youth" will both fail.